La Laguna LLancanelo

10 mars 2009

En empruntant la piste menant vers la vallée des volcans, on distingue au loin, pendant plusieurs kilomètres, un immense lac d’un bleu azur contrastant fortement avec les contrées désertiques alentours. Il s’agit d’une lagune, celle de LLancanelo (prononcé à nouveau Jancanelo). Elle rassemblerait, nous dit-on, l’écosystème le plus riche de la province. Bien entendu des bêtes diverses s’y abreuvent mais de nouvelles espèces y apparaissent aussi, dont des flamands roses.

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Il y a vers le sud, à quelques 200km de Malargüe, une vallée dite « vallée des volcans » et appelée par les locaux Payunia, se prononçant PaJunia. Une très maigre publicité pour inciter à visiter ce lieu, quelques photos biens médiocres aux portes des agences. Un collègue me conseil toutefois l’excursion. Allons-y, c’est parti.

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De retour à Thoiry

28 février 2009

Bonjour la compagnie. Une bien longue absence sur ce blog. De bonnes raisons pour expliquer cela. Il y a trois semaines, j’ai entamé un magnifique voyage en Patagonie avec mon père. Une météo capricieuse mais la découverte de paysages véritablement spectaculaires. Aussitôt notre expédition terminée, nous avons sauté dans l’avion pour rejoindre notre contrée continentale. La fin d’une fabuleuse expérience pour moi. Un peu de recul me sera nécessaire pour en saisir tous les acquis, les prises de consciences et changements plus ou moins profonds de ma personnalité. Un jour peut-être une analyse retrospective s’imposera. En attendant, le temps de reprendre mes marques en terre « étrangère » (quel contraste tout de même entre le continent sud américain et Genève), et je reprendrai le récit de mes découvertes car bien des paysages sont encore à vous faire partager. A bientôt!

Routes argentines

31 janvier 2009

Vers le sud, à la sortie même de Malargüe.

Vers le sud, à la sortie même de Malargüe.

Ceci est peut-être un article avant tout dédié à Béatrice Motzko. En effet, elle passa de longs mois, des années même si je me souviens bien, à parcourir les routes d’Amérique du Sud sur son vélo. Tout le monde peut comprendre et imaginer mais probablement elle seule pourra ressentir l’émotion de ce que je vais conter. J’ai à travers mes pérégrinations solitaires dans les immensités de l’Argentine développé une véritable fascination pour ses routes. Qu’est-ce qu’une voie de béton peut donc inspirer quand de si beaux décors se présentent à nos yeux? Et bien avant tout, ce sont ces routes qui nous mènent vers ces paysages et plus encore, pour l’aventurier seul avec ses pensées, elle représente une confrontation avec soi-même, un exploit psychologique bien avant d’être un exploit sportif.

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Altitude!

Après quelques jours à visiter les diverses attractions des alentours de Malargüe, ma chère mère et moi nous décidons pour de vraies vacances du côté de la ville de Mendoza. Vie, vin et Andes à proximité, une destination regorgeant d’activités. Une fois installé dans un sympathique hostel, une seule certitude : la plus haute montagne des Amériques n’est pas loin, impossible de ne pas y prévoir une petite excursion.

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Castillo de Pincheira

8 janvier 2009

Castillo de Pincheira

Castillo de Pincheira

Mon dernier weekend à Malargüe. Prenant un jour de congé sur mes journées de travail interminables, j’en profite pour visiter la dernière attraction « reconnue » des environs: Castillo de Pincheira (Château de Pincheira). Ne vous y trompez pas, il ne s’agit là en aucun cas d’un château mais de reliefs rocheux nommés de la sorte pour leur prétendue ressemblance avec les murailles d’un château.

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La vie à Malargüe

28 décembre 2008

Bientôt deux mois sans articles. D’abord en raison de quelques problèmes de connexion, ensuite parce que l’envie n’y était plus. Et pourtant il y a bien des choses à raconter. Mais pour un profane, l’écriture est quelque chose qui semble devoir s’entretenir, faute de quoi on en arrive très rapidement à ne plus rien écrire du tout. Et surtout, il y a ce risque de ne pas réussir à vous faire partager les émotions vécues ce dernier mois, auquel cas une grande frustration s’en ferait ressentir. Espérons que la volonté suffise à étayer mes nouveaux récits.

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Cela fait bientôt deux semaines que j’ai rejoint l’observatoire Pierre Auger, dans la ville de Malargüe, au pied de la cordillère des Andes, et je n’ai malheureusement pas eu le temps de mettre à jour mon blog. La raison est simple: la première semaine était dédiée d’une part à l’inauguration officielle de l’observatoire et aux réunions semestrielles de l’ensemble de la collaboration scientifique d’autre part. Une semaine de travail comme je n’en ai jamais connu mais également une expérience des plus enrichissantes. Si la complexité en général est le terme qui caractérise le mieux notre société, le fonctionnement d’une collaboration internationale en est un exemple très clair, si toutefois la clarté de la complexité est possible… Il y a des milliers de choses qu’il serait intéressant de raconter à ce sujet et j’en parlerai peut-être une autre fois, le temps que la quantité d’information ait eu le temps d’être digérée.

Il y a en a en fait une autre raison, bien plus dramatique celle-ci, qui m’empêche de vous faire partager mes nouvelles expériences: Internet. Bien que je dispose de plusieurs réseaux à ma disposition, une psychose collective (quoique compréhensible pour la sécurité de l’observatoire) refuse toute possibilité de charger quelque document que ce soit depuis un ordinateur vers un site, en l’occurrence mon blog.

Or il est inconcevable que j’écrive des articles sans y joindre les photos des paysages qui m’entourent. Il n’y aurait alors aucun espoir que je réussisse à vous transmettre ne serait-ce qu’une infime fraction du sentiment que je ressens dans cet environnement. Je ne dis pas que cela est impossible, mais il faudrait être un très grand écrivain! Je lutte pour régler ce problème majeur (charger les photos, pas devenir un très grand écrivain…) et vous faire partager au plus vite les couleurs du pays. Mais sachez d’ores et déjà que je suis subjugué par ce qui m’entoure.

Je tenais essentiellement à rassurer la famille. Je vais très bien. L’expérience est devenue bien plus excitante que vivant près de la capitale et je profite de tous ses aspects, sauf de la solitude, qui pèse lourd avec le temps. J’espère vous en raconter plus très bientôt!

Dans le premier article consacré à la physique, j’ai essayé de vous décrire de la manière la plus vulgarisée possible les concepts de base de la physique des astroparticules, en gros ce qu’est une astroparticule. C’est donc une particule venue d’en dehors de notre atmosphère et qui, lorsqu’elle traverse cette dernière, interagit avec elle pour donner de nombreuses particules dites secondaires qui peuvent être détectées au sol. C’est la détection de ces particules qui renseignent les physiciens sur la nature de la particule cosmique primaire, celle qui les intéresse avant tout!

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Le style de la rue Caminito

Le style de la rue Caminito

La rue Caminito, dans le quartier de La Boca, offre les instantanés probablement les plus connus de la capitale argentine. En effet, ses maisons aux couleurs vives et aléatoirement distribuées font la couverture de la plupart des guides de visite de la capitale. Un piège à touriste donc, mais qui vaut tout de même le détour…

Il serait bien dommage de se rendre à La Boca en oubliant de s’intéresser à l’histoire de ce petit quartier. Malgré les milliers de touristes, essentiellement argentins, La Boca est reconnu comme un des quartiers les plus dangereux de Buenos Aires…

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